<< dimanche 17/05/2020 <<
>> dimanche
03/05/2020 >>
Dimanche
10 mai 2020 (page 718)
Message de la
famille de Didier notre ami Luconaute :
C'est avec une
immense tristesse que nous vous annonçons le décès de notre père Didier Benovici.
Il adorait ses
dimanches matin au Luxembourg.
Il adorait
construire et faire naviguer ses bateaux.
Bien cordialement
Ses enfants, son
épouse.
Quelle tristesse.
Les Luconautes sont en deuil d'un ami qui comptait beaucoup
pour eux. Il faisait parti de notre petit groupe de passionnés dont on voit une
partie ci-dessous.
J'aimais bien la
touche poétique de Didier avec les petits personnages qu'il mettait à bord de
ses bateaux. Comme le schtroumf par exemple.
On voyait qu'il
adorait venir naviguer au Luco.
Au tout début quand
j'ai rencontré Didier au Luco, il m'avait fait remarquer que n'avais pas mis de
photo de son voiliers.
Je me suis rattrapé
par la suite en publiant les photos. Cela comptait beaucoup pour lui.
En hommage à Didier
qui nous a quitté, Vincent nous propose le poème de l'auteur anglais William
Blake nommé "Je suis debout au bord de la plage".
http://lenfantsansnom.fr/.../WilliamBlake
Message d'Olivier :
Charles Deffain achevé sauvé de la casse. CYP, le sorcier
bourguignon sauveur de vieilles coques épuisées.
Message de Philippe
:
Je suis chaque
semaine les projets en cours de nos amis... Voici ma petite contribution : je
transforme une maquette plastique en bateau RC.
L'échelle reste la
même , ie au 1/200
, comme pour le smitt Rotterdam, le Suroît.
J'arrive à la fin
... après quelques mésaventures , comme un servo
inaccessible qui rend l'âme..bref place au photos :
Le chantier de
Vincent :
Le traçage d'une ligne
de flottaison n'est pas chose aisée surtout sur une carène toutes en courbes
pour un voilier. La ligne doit être à la fois rectiligne et positionnée
précisément. Pour cela j'ai réalisé un outils sur le modèle de celui de
Monsieur MERRIMAN D. célèbre modéliste américain. Plusieurs réglages sont
possible en hauteur, grâce à un écrou papillon ici non visible sur la photo,
ainsi que plusieurs types de crayons sont acceptés par le système de fixation à
mâchoires. L'outil est facile à réaliser et ne nécessite que 2 heures de temps
de construction avec principalement du bois de récupération. Bien entendu il
faut se trouver sur une surface parfaitement plate (pas au sol comme sur la
photo) pour réaliser un tracé parfait en faisant glisser cette sorte de trusquin
autour de la coque. On pourrait l'appeler "la main qui ne tremble pas"!
A gauche :
Construction d'un "moulin à café" pour manœuvrer un très gros winch.
Il est constitué de 3 pièces sur mesure en aluminium.
Au centre :
Réalisation d'un davier de mouillage en acier inoxydable avec pièces rapportées
brasée à l'argent. Le diabolo blanc est tournant. Plusieurs prototype en papier
et en laiton ont été réalisés pour établir les bonnes proportions d'après
photographies.
A droite :
Fabrication d'un charmant radeau de sauvetage et son support. Les matériaux
sont le bois, le cuivre et le laiton. L'assemblage est fait par soudure à
l'étain.
Tout est à
l'échelle 1/35ème et la pièce de monnaie donne une idée de la taille !
3 panneaux de ponts
(ou écoutilles), de forme carré, ont été réalisés dans du plastique fumée dont
les bords, biseautés à la lime, sont peint en couleur aluminium. Ils sont
accompagnés de 3 winchs tournés dans de l'aluminium. La pièce de monnaie donne
la aussi la petitesse de ces éléments d'accastillage.
Le chantier de Sylvère :
Etant souvent en
atelier, voici des constructions après ma péniche « Ventrou
» vue au Luco.
Péniche de haute
mer baptisée « La Rimarde » mais un problème se pose
pour la navigation avec voile ? Stabilité avec un peu de vent.
Autre construction
, une Toue de Loire, en cours de finition et peut-être la montée et la descente
de la voile par commande radio, un moteur a été ajouté pour manque de vent.
Voici l'avancement
du chantier du Luco 78 en cours de réalisation par Victor :
Stratification de
la peau intérieur des bordés, verre époxy, sous vide pour ne mettre que le
minimum nécessaire de résine.
(ici la poche à vide
est un sac de compression de vêtements, disponible en grande surface et très
commode).
Une fois la résine polymérisée,
on enlève tout et un tissus d'arrachage posé sur la fibre permet de tout
décoller sans rien abîmer.
Pose du fond de
coque:
Les bordés sont
posé et ajustés sur les lisses au fur et à mesure.
Les bordés
"bord à bord" sont les plus compliqué
On y est presque:
Visite du chantier
La coque est
terminée (pour la forme, il reste beaucoup de travail...)
Préparation du
tableau arrière avec des renforts en tissus UD (uni directionnel) en carbone
pour rigidifier l'arrière de la coque qui est plus fin avec le cockpit ouvert
et avec des renfort pour les ferrures de safrans.
Le tableau posé et
ajusté:
Étape suivante,
pose des cadènes de pataras, étai et haubans. Elles sont "sanglées"
sur la structure avec des bandes d'UD: léger et solide!
Cadène de bôme de
foc, multi-position
Et enfin la pose du
pont.
A ce stade la coque
ne pèse que 235 g et est particulièrement rigide.
La suite c’est la
préparation de la structure de la quille pendulaire, rapportée sur la structure
existante.
Elle sera faite de
carbone UD avec une âme en balsa. Pour l’instant il n’y a que les âmes
Une fois la
structure de quille en place, ce sera la pose des supports de servos, la fermeture du cockpit et la fabrication du roof.
