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Dimanche
29 mars 2020 (page 712)
Les Luconautes nous font part de chantiers de confinement :
Message de Paul P.
:
Je suis en train de
terminer la maquette de la Marie-Jeanne, un thonier de Concarneau.
C’est une maquette
qu’un ancien luconaute Jean-Claude HECK avait
commencée. Au décès de ce dernier, son épouse m'a offert la maquette.
Message de Vincent
:
Le temps de
navigation a laissé place au temps de construction avec la réalisation d'une caisse
(allégée) de transport sécurisé d'un bateau voyageant par le métro.
Contreplaqué
récupéré de 5 et de 10 mm ; ni clou, ni vis ; colle à bois et huile de plan de
travail pour finition.
Pour une vedette,
reconstruction d'un balcon de plage avant, tout en acier inoxydable, avec des
chandeliers brasés à l'argent (couleur jaune)
Un outillage
spécial de montage et de maintient a été construit pour l'occasion (respect des
positions et angles entre les pièces)
Message de Daniel
P. :
CANOT HORNBY
Mon premier canot
mécanique me vient de mon père qui le reçut dans les années 30, c’était un
RACER III fabriqué par HORNBY je jouais avec dés le début des années 60.
Je ne dirai pas que
j’eus un coup de foudre pour ce canot mais je me l’appropriai tout de suite
tant il me semblait plaisant et agréable à manipuler, c’est un bel objet.
Progressivement mon
esquif qui voguait surtout aux Tuileries, il traversait le grand bassin, perdit
progressivement son safran, son capot, ses pare-brises puis subit un bris de
ressort au début vers 1970; étais-je trop fort ?
Je fis réparer le
moteur en le confiant à un magasin spécialisé en réparation de “TOUT pourvu que
ce soit CASSÉ” à l’enseigne du ”CHIRURGIEN ASSASSINÉ” sis Bd Pereire sud, non
loin du Pont Cardinet, je crois que la devanture
existe toujours, une vraie curiosité parisienne.
L’hélice ayant été
perdue également je la remplaçai par une autre destinée à un bateau à
propulsion électrique – c’était une erreur le rayon d’action était réduit de
60% du fait d’un pas inadapté !
Je découvris
bientôt, je parle de la fin des années 70, que les “rouillivores”
étaient à l’œuvre, des mesures s’imposaient pour éliminer cette vérole,
décapage, remplacement des parties disparues par du Syntofer
puis application de RUSTOL et enfin peinture.
Cette dernière
opération sera renouvelée jusqu’à obtention d’un résultat acceptable qui dure
depuis plusieurs années. Récemment, j’ai commis un grave péché, j‘ai monté un moteur électrique TRIANG, ça
reste dans la famille.
Récemment, un
lustre peut-être et par la grâce d’Ebay – pub
gratuite – je me dotai d’un second canot complet lui, avec capot, hélice etc.,
malheureusement
malgré les apparences photographiques la corrosion était bien là.
Après décapage, et
rebouchage des petits trous à l’étain, et Rustolage
je m’apprêtais à peindre quand je constatais que toutes les peintures et apprêt
à ma disposition frisaient, c’était il a un an.
Un peu découragé je
remisais la chose et à la faveur des circonstances que nous subissons je
ressortis l‘animal de son trou et procédai à un essai et, surprise, pas de
problème, l’apprêt tient!
Les solvants
indésirables se seraient-ils évaporés .
J’en suis là avec
un bateau tout gris et m’interroge sur la décoration de ce canot si efficace,
être fidèle aux deux décorations d’origine ou faire autre chose sans être
sacrilège. DITES-MOI !
A propos je n’ai
qu’un capot pour deux bateaux ....A bon entendeur ... SALUT (Texte et photo :
Daniel P.)
Transmis par Victor G. :
Le Luco 39, un modèle réduit de voilier à
construire soi-même (Site et photo : Pierre Delion /
Architecte Naval)
Un Luco 39 réalisé par Victor. (Photo :
Victor G.)